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Journal d'un végétarien
30 septembre 2009

Bidoche, l'industrie de la viande menace le monde

Je m’appelle Fabrice Nicolino, je suis journaliste, et j’écris des livres. Des livres pour les enfants, des polars, des enquêtes. L’une de ces dernières, signée avec mon ami François Veillerette, a été ce qu’on appelle un best-seller. Il s’agit de Pesticides, révélations sur un scandale français (Fayard). Je récidive avec un livre sans concession qui s’appelle Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde (LLL).

Un mot sur LLL, dont les initiales signifient Les liens qui libèrent. Cette maison vient d’être lancée par mon éditeur chez Fayard, Henri Trubert. J’ai décidé de le rejoindre dans cette aventure par temps de crise. Parce que c’est lui, parce que c’est moi. J’y insiste encore une seconde, car vous aurez peut-être à informer – mais oui ! – les libraires de l’existence de LLL. Ainsi va la vie.

Alors, et ce livre ? Je crois, je sais même que les informations qu’il contient n’ont jamais été rassemblées en langue française. Il permet de comprendre la naissance et l’étonnant développement de l’élevage industriel, qui sacrifie plus d’un milliard d’animaux par an en France. J’ai beaucoup, beaucoup travaillé pour vous offrir le meilleur de ce qu’on peut trouver en cette année 2009.

Le résultat, bien que j’aie le cuir épais, me semble effarant.Nous avons nié aux animaux tout droit à l’existence. Nous avons changé des êtres sensibles en morceaux de bidoche. En choses, en objets, en marchandises abstraites. Et confié le grand massacre à des ouvriers atteints d’une infinité de maladies professionnelles. Au passage, notre santé est atteinte, et les virus, comme les bactéries, prolifèrent fatalement. D’où provient, selon vous, la grippe porcine, que les autorités préfèrent appeler grippe A ? Au passage, la famine, déjà massive au Sud, s’aggrave, car il faut entre 7 et 9 protéines végétales pour en obtenir une animale. La crise du climat aussi. Et la barbarie généralisée de même. On prête au grand Tolstoï cette phrase qui me hante : « Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille. »

J’arrête ici. Vous irez picorer où vous voulez. Il y a un blog, où je raconterai les aventures du livre. Il y a des vidéos, où je raconte des parties de mon bouquin. Il y a différents documents, qui vous intéresseront peut-être. Et si, après tout cela, vous êtes convaincu de la nécessité de savoir, il ne vous restera plus qu’à me lire. Dur, hein ?

Le site du livre: http://bidoche.wordpress.com/

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